Une infection urinaire est due à une inflammation de la vessie, qu’on appelle la cystite. Elle se manifeste par des douleurs lorsqu’on urine et ça fait très mal, des douleurs dans le bassin. Il peut se manifester aussi parfois par la présence de sang ou de pus dans l’urine. Il faut donc soulager rapidement ces douleurs.
Comment soulager cette infection urinaire ?
Si vous ne pouvez pas ou que vous ne trouvez pas encore nécessaire de consulter votre médecin, voici quelques astuces qui vont vous permettre d’atténuer la douleur et éviter une surinfection.
Boire beaucoup d’eau
Lorsqu’on souffre d’une infection urinaire, il faut boire beaucoup d’eau, au moins 1,5 L par jour. Cela facilite l’évacuation du tractus urinaire, car les germes sont dilués au niveau de la vessie et atténuent la douleur, il ne faut donc pas se retenir.
Le jus de canneberge, un petit fruit qui ressemble à la myrtille est aussi très efficace pour empêcher les bactéries de se fixer dans la vessie. Boire une grande quantité permet aussi d’atténuer la douleur.
Le bicarbonate et l’aspirine soulagent l’infection urinaire
Mélangez dans un verre d’eau 1 cuillère à café de bicarbonate et 1 cuillère à café de jus de citron avec 2 comprimés d’aspirine de 500 mg, cela va soulager la douleur.
Un cataplasme
C’est comme faire du pansement pour soulager la douleur, prenez des poireaux que l’on va cuire dans l’eau bouillante salée, puis faites-les légèrement revenir à la poêle dans l’huile d’olive. Attendez que ça refroidisse et appliquez-les sur le bas-ventre au-dessus d’un linge. Il est important de bien se couvrir pour être bien au chaud, c’est ce qu’on appelle le « remède de grand-mère ».
L’argile peut être aussi utilisé comme cataplasme et peut contribuer à calmer la douleur, appliquez-le sur le bas-ventre.
Efficace contre l’infection urinaire : les boissons diurétiques
Buvez une grande quantité de boissons diurétiques, cela facilite la miction et soulage les brulures lorsque vous allez aux toilettes pour uriner. Prenez par exemple 3 tasses d’artichaut par jour ou 4 tasses de thé vert nature. Ils possèdent des vertus diurétiques et ont donc la capacité d’atténuer la douleur lorsque vous allez aux toilettes.
Une infusion de thym
Le thym est un puissant antibactérien et un antiviral, buvez en infusion toutes les 4 heures environ, cela permet aussi de soulager la douleur. Prenez 20 à 30 g de sommités de thym dans 1 litre d’eau bouillante, couvrez et laissez infuser 5 à 10 min. Prenez une grande tasse et mettez 1 cuillerée à café de miel avec 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle de thym à linalol ou de thujanol, versez l’infusion dans la tasse et mélangez.
Que doit-on faire si la douleur persiste ?
Consultez un médecin, il est le seul qui pourra vous prescrire un antibiotique. Pour une simple infection urinaire, il pourra vous proposer un traitement minute de l’infection, une dose antibiotique à prendre en une seule fois. En une heure seulement, la douleur et les envies pressantes se calment et au bout d’un jour ou deux, vous n’aurez plus aucun symptôme.
Si la prise d’antibiotique en uni dose n’a pas agi et que la douleur ne diminue pas, il est nécessaire de recontacter votre médecin qui va faire des analyses pour trouver la bactérie responsable afin d’utiliser le bon antibiotique pour l’éradiquer définitivement.
Il est très important de prendre les antibiotiques suffisamment longtemps pour ne pas risquer à nouveau de retomber malade. La bactérie responsable de l’infection urinaire pourra devenir résistante et la douleur sera plus insupportable et plus difficile à soulager.
Pendant le traitement d’une infection urinaire, voici quelques aliments à éviter : le café, l’alcool, les boissons gazeuses contenant de la caféine, et les jus d’agrumes. Les mets épicés devraient aussi être à ne pas consommer, ces aliments irritent la vessie et donnent l’envie d’uriner encore plus fréquemment.
Aller aux toilettes pour faire la grosse commission, cela fait partie de la nature humaine. Chacun a ses petites habitudes, certains y vont tous les jours, le matin ou le soir. D’autres n’y vont que tous les 2 ou 3 jours. En tout cas, une chose est à préciser : d’après les spécialistes, la présence de selles dans notre intestin, et cela même durant plusieurs jours, ne représente pas de danger. On parle plus d’un inconfort que d’un danger. Toutefois, au bout d’un certain nombre de jours, il faudra tout de même se poser des questions car il pourrait s’agir d’une constipation. On fait le point ici.
Qu’est-ce qu’on entend par constipation ?
Tout d’abord, il faut préciser que la constipation n’est pas une maladie. C’est plutôt un ralentissement de la progression des aliments dans le gros intestin ou le colon, repoussant ainsi leur évacuation. Il peut aussi s’agir d’une certaine difficulté à les évacuer. Ce qui amène la personne concernée à effectuer des efforts de poussée importants. Dans ce dernier cas, des douleurs ou des fissures peuvent apparaître au niveau de l’anus. Dans certains cas, cela peut même favoriser l’apparition ou la congestion d’hémorroïdes.
Quelles en sont les causes ?
La constipation peut être la cause de nombreux facteurs. Par exemple, chez les enfants (ou certains adultes), elle découle du fait de retarder le moment d’aller aux toilettes, malgré le besoin qui se fait ressentir. Mais de manière générale, elle survient à cause d’un manque d’apport en fibres végétales, un manque de liquide (eau), ou encore un manque d’activité physique. En effet, il faut savoir que lorsqu’on bouge, nos abdominaux travaillent et contribuent à « masser » notre ventre et à stimuler l’activité de l’intestin. Raison pour laquelle les personnes sédentaires ou alitées sont plus concernées par la constipation.
Dans certains cas, la constipation peut aussi apparaître suite à une situation générant une certaine nervosité ou une certaine anxiété. Chez d’autres personnes, cela peut aussi causer la diarrhée.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Comme dit plus haut, ne pas aller aux toilettes pour faire la grosse commission après 2 ou 3 jours est tout à fait normal chez certaines personnes. Chez d’autres, cela peut causer un réel inconfort, mais on ne peut pas encore qualifier cela de constipation. À partir du 4ème jour (sauf si la personne a pour habitude de n’aller aux toilettes que tous les 4 jours), voire même une semaine, ou lorsque des douleurs se font ressentir, il est temps de se poser des questions. Il est aussi anormal qu’une telle chose se répète, ou si elle est suivie d’une diarrhée, ou encore si d’autres problèmes de santé apparaissent.
Comment remédier à une constipation ?
Le premier réflexe à avoir est de boire beaucoup d’eau chaude afin de ramollir le bol fécal? Cela va favoriser l’expulsion. Il existe aussi de nombreux remèdes de grand-mères. Le jus de tomate par exemple, permet de faciliter et/ou d’améliorer le transit intestinal. Bien entendu, il existe des médicaments laxatifs permettant de lutter efficacement contre la constipation. Ces derniers ne sont pas conseillés pour un usage régulier. Il faudra consulter un médecin avant de recourir aux médicaments.
Prévenir la constipation
Mais la constipation, c’est un « état » qui peut être évité, si l’on suit un régime sain et équilibré, si l’on boit suffisamment d’eau, et si l’on se bouge à travers des activités physiques. Pensez à privilégier les aliments riches en fibres, et à modérer les aliments favorisant la constipation (sucres, pain blanc, viande, pâtes, pommes de terre, etc.). Voilà donc des choses simples à réaliser, qui vont pourtant vous permettre d’éviter une constipation trop importante, pouvant entraîner d’autres troubles de santé tels que les hémorroïdes, une occlusion intestinale, etc.
Le bouton de fièvre est une maladie virale cutanée due à un virus de la famille des Herpès simplex virus. Il se manifeste le plus souvent au niveau de la bouche, autour des lèvres plus exactement, par l’apparition d’un bouquet de vésicules douloureuses. Dans des cas rares, ces petits boutons peuvent se manifester dans le nez, au bord des oreilles, sur le menton ou sur la joue.
Comment soigner naturellement un bouton de fièvre ?
Les méthodes naturelles sont utilisées dès l’apparition des premiers signes pour éviter que l’herpès ne sorte, ça se manifeste par des fourmillements, des démangeaisons avant l’apparition des boutons.
Voici quelques méthodes de grands-mères qui vont vous aider à stopper l’évolution de ce virus et à vous en débarrasser :
Le vinaigre de cidre
Appliquer quelques gouttes de vinaigre de cidre sur la zone infectée plusieurs fois par jour permet de sécher la peau et d’accélérer la cicatrisation dès les premiers signes. L’objectif est d’assécher le bouton avant son apparition et de désinfecter les endroits concernés.
Le dentifrice
Une solution rapide dans l’urgence, utilisez du dentifrice à base de plantes de préférence à pâte blanche, mettez sur le bouton et laissez quelques minutes avant de rincer avec de l’eau.
Une poche de glace
Appliquez une poche de glace sur la zone infectée qui vous démange au moins pendant 10 minutes, refaites l’exercice deux à trois fois par jour, cela va stopper net la poussée de herpes.
Efficace contre le bouton de fièvre : le bicarbonate de soude
Fabriquez une petite pâte, prenez du bicarbonate de soude alimentaire (1 cuillerée à café) et mélangez avec de l’eau tiède. Mettez-la directement sur les boutons, laissez agir pendant une demi-heure et rincez après, à faire deux fois par jour.
L’eau salée
C’est une solution très simple, mais efficace. Prenez un coton-tige et imbibez l’embout par de l’eau salée (eau chaude + un peu de sel), appliquez doucement sur les boutons plusieurs fois par jour.si vous êtes en bord de mer. Se baigner dans la mer peut être aussi une solution.
La gousse d’ail
L’ail est bien connu pour ses vertus antiseptiques naturelles. Prenez une gousse d’ail et coupez-la en deux, prenez la moitié et appliquez doucement sur les zones infectées pendant quelques secondes, à faire plusieurs fois par jour. Cela va assécher et désinfecter la peau.
Le lait
C’est un produit vraiment excellent contre le virus à l’origine du bouton de fièvre. Il est très riche en lysine qui ralentit la progression des boutons. À l’aide d’un coton imbibé de lait, frottez doucement la partie infectée plusieurs fois par jour. Vous pouvez aussi utiliser du yaourt et en consommer pendant le traitement.
Le jus de citron
Le citron est un antiseptique naturel. On le connait aussi par sa richesse en apport de la vitamine C. Il est vraiment efficace pour lutter contre l’herpès. Versez quelques gouttes sur les boutons plusieurs fois par jour, et n’hésitez pas à en consommer (jus de citron dans de l’eau tiède), cela va renforcer votre système immunitaire.
Les huiles essentielles pour se débarrasser d’un bouton de fièvre
Les huiles essentielles sont connues pour leurs vertus d’avoir la capacité de lutter contre les problèmes de la peau. L’association de plusieurs huiles essentielles (tea tree, ravintsara, niaouli) permet de décupler leurs effets thérapeutiques. Prenez une goutte de chaque huile et mélangez-les, puis appliquez sur la zone infectée avec du coton ou avec vos doigts.
Durant le traitement du bouton de fièvre jusqu’à sa guérison, il faut faire très attention, car c’est un virus très contagieux. Attention au grattage qui peut transporter le virus dans les yeux ou les parties génitales. Évitez les relations avec les nourrissons et les personnes agées. Si la maladie persiste et s’accompagne d’autres symptômes (fièvre, rhume, grippe, fatigue,…) et consultez votre médecin.
Une occlusion intestinale se traduit par un arrêt du transit. On ne peut pas évacuer les matières et les gaz, ce qui peut provoquer d’intenses douleurs au niveau de l’abdomen, ou encore des vomissements. Si elle n’est pas traitée, les complications sont assez importantes, et peuvent même entraîner la mort du patient, notamment lorsqu’il s’agit d’une occlusion intestinale aigüe. Celle-ci représente l’une des pathologies les plus fréquentes en chirurgie digestive d’urgence. Mais alors, comment la faire passer ?
Savoir reconnaître une occlusion intestinale
Bien entendu, il faut déjà commencer par savoir reconnaître ce qu’est une occlusion intestinale. Il s’agit donc d’un arrêt (partiel ou total) du transit intestinal, ce qui entraîne une constipation, mais aussi un blocage des gaz, dans l’intestin grêle ou le colon. Les symptômes peuvent aller d’un simple ballonnement abdominal à des douleurs et des crampes abdominales d’une certaine intensité. On a aussi un gonflement abdominal, des nausées et vomissements, l’absence d’émission de gaz, etc.
Normalement, l’estomac malaxe les aliments et les transforme en « chyme », une sorte de bouillie. Cette dernière va être progressivement transférée dans l’intestin grêle qui va absorber les nutriments. La progression des matières devrait être de 0,5 cm par minute, et la digestion dure généralement huit heures. Après cela, tout ce qui n’a pas été absorbé va poursuivre sa progression dans le colon, sous forme de selles, jusqu’à expulsion. Elle se situe donc dans cette dernière phase de progression.
Différents types d’occlusion intestinale
Il existe deux types d’occlusion intestinale. Le premier est mécanique, ce qui veut dire que quelque chose bloque la progression et l’évacuation des matières et des gaz. Il peut s’agir d’une bride, conséquence d’une intervention chirurgicale. La cicatrice va alors causer un étranglement de l’intestin, et va empêcher la progression et l’évacuation. Mais il peut également s’agir d’une hernie ou d’une tumeur qui va obstruer l’intestin.
Le second type est d’ordre fonctionnel, ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas forcément d’un obstacle physique, mais plutôt d’une anomalie au niveau du fonctionnement des intestins. La progression des matières fécales s’interrompt, car les fibres musculaires de la paroi intestinale ne se contractent plus. C’est ce qu’on entend par « iléus paralytique ». Ces dernières ne sont plus aptes à effectuer le « péristaltisme intestinal » par contraction pour faire progresser le contenu intestinal. Le plus souvent, ce cas est également la conséquence d’une opération des intestins.
Dans tous les cas, que l’occlusion intestinale résulte d’une obstruction, d’une strangulation ou encore d’une paralysie des muscles intestinaux, le résultat est le même, à savoir un blocage des matières et des gaz, une dilatation en amont de l’occlusion, des ballonnements suite à l’accumulation des gaz, des douleurs ou encore des vomissements.
Que faire pour la soulager ?
Les termes « soulager » ou « faire passer » sont plutôt inappropriés, car une occlusion intestinale reste une urgence médicale. Néanmoins, les médecins procèdent le plus souvent à une étape plutôt « légère », en essayant de la faire passer à l’aide d’une sonde. Cette dernière est introduite dans la bouche jusqu’à l’estomac pour en aspirer le contenu. Quelquefois, cela suffit à soulager l’occlusion intestinale. Mais dans la plupart des cas, une opération reste nécessaire pour libérer le colon. Quoi qu’il en soit, un scanner est requis afin d’asseoir un diagnostic précis sur l’occlusion intestinale.
Mais comme dit plus haut, une opération chirurgicale fait place à une cicatrice qui va former une bride, ce qui aboutit souvent à un cercle vicieux, car le patient peut être à nouveau la victime d’une nouvelle occlusion intestinale à l’avenir. En résumé, il est alors important de manger équilibré, favoriser les fibres végétales, boire suffisamment d’eau, pratiquer une activité physique régulière, afin de prévenir les constipations, et éviter le risque d’occlusion intestinale.
L’endométriose est une maladie qui n’est pas vraiment familière. Pourtant, il se trouve qu’une femme sur sept peut être concernée, notamment celles en âge de procréer. Il s’agit d’une maladie assez grave et évolutive, mais elle peut parfaitement être soignée. Il est toutefois important de pouvoir la détecter ou la diagnostiquer à temps. Voici tout ce qu’il y a à savoir à propos de l’endométriose.
L’endométriose, c’est quoi ?
Voyez-vous la muqueuse tapissant l’intérieur de l’utérus ? C’est l’endomètre. Normalement, au moment des règles, cette « tapisserie » devrait être évacuée par fragments avec le sang. Mais au lieu de cela, les fragments (une partie) remontent dans la cavité abdominale. Ils peuvent alors s’implanter dans différents tissus du ventre, et atteindre plusieurs organes. Les « dégâts » dépendent du stade dévolution de la maladie.
Ainsi, ce déploiement de fragments d’endomètre dans la cavité abdominale peut causer des tumeurs bénignes, des adhérences là où ils s’installent, un kyste ovarien (dans ce cas, on parle d’endométriose ovarienne), ou encore des nodules sur d’autres organes comme la vessie ou le colon. Cela qui va provoquer des douleurs plus ou moins intenses dans la région concernée.
En général, les symptômes sont similaires à des règles douloureuses, mais en plus intenses, au point d’empêcher toute activité. Mais il y a également des douleurs pouvant apparaître et perdurer pendant et après des rapports sexuels. Il arrive aussi d’avoir des difficultés pour uriner et des traces de sang au niveau des urines.
Diagnostiquer l’endométriose
Il est important de détecter ou de diagnostiquer l’endométriose à temps, dès les premiers stades de la maladie, car celle-ci va progresser et atteindre différents organes dans le cas échéant. Le médecin (gynécologue ou généraliste) va bien sûr commencer par un interrogatoire, mais cela va déjà l’aider à avoir une petite idée du stade de développement de la maladie (douleurs pendant les règles, ou pendant les rapports sexuels, ou troubles digestifs et/ou urinaires, saignements, douleurs pendant la marche, etc.). Il prescrira ensuite les différents examens à effectuer.
Normalement, il faudra aussi faire un bilan complet intégrant un examen gynécologique (interrogatoire et toucher vaginal), et un examen radiologique (échographie pelvienne endovaginale, IRM pelvienne). Ces examens vont permettre d’effectuer un premier état des lieux. Le moyen le plus sûr reste toutefois un coloscanner ou une écho-endoscopie digestive dans le cas où des troubles digestifs ont été communiqués par la patiente. Cela permettra d’évaluer plus précisément les lésions et l’ampleur de la maladie.
En fonction des résultats, le médecin va alors prendre la décision, soit un traitement par médicaments et/ou traitement hormonal, soit une opération.
Les différents types d’examens possibles
Pour vous permettre de vous renseigner au mieux, voici quelques examens que le médecin pourrait demander pour détecter l’endométriose : échographie pelvienne endovaginale et/ou IRM (pour détecter la présence de kystes, de nodules ou de lésions), hystérographie ou hystérosalpingographie, échographie endorectale, coloscanner à l’air, coloscopie virtuelle, uroscanner. Comme dit plus haut, des examens chirurgicaux peuvent être nécessaires, comme une cœlioscopie ou une laparoscopie (technique mini-invasive), ou une laparotomie.
Le Pilates est une méthode d’exercice qui représente une forme de gymnastique douce, créée en 1920 à New York par l’allemand Joseph Pilates. Il a pour but d’aider à mieux comprendre et prendre conscience de son corps, et à obtenir des résultats visibles sans faire beaucoup d’effort ni trop transpirer. Depuis quelques années, déjà cette méthode connait un grand succès.
Quels sont les bienfaits pour la santé en pratiquant la méthode Pilates ?
- Donne de la force et de la souplesse
Le Pilates travaille les muscles en douceur et en profondeur. Les étirements pratiqués procurent une grande souplesse aux tissus musculaires. Tout cela aide à augmenter la force sans créer de masse musculaire excessive. Vous allez vous sentir plus fort et plus résistant, il en résultera un corps tonique avec des jambes fines et le ventre plat.
- Avoir une bonne posture
Les exercices du Pilates permettent de rectifier les mauvaises postures en développant les muscles posturaux. On apprend à contrôler son corps, et à comprendre les fragilités. Il est recommandé aux personnes qui souffrent du dos ou qui ont des problèmes lombaires. Ces exercices vont beaucoup vous aider à avoir une posture bien droite, mais va aussi soulager la douleur si vous avez mal au dos.
- Réduire le stress
Comme c’est un exercice qui représente une forme gymnastique, il est lié au plaisir et à la relaxation. Faire du Pilates à la fin de votre journée permet de réduire la fatigue et d’évacuer la tension causée par le stress. Il vous aide à être bien dans votre peau et de bien gérer l’anxiété.
- Facilite la circulation sanguine et la respiration
La respiration est la base du Pilates, il est normal qu’après une pratique fréquente de la méthode, la respiration s’améliore. Mais il a également une influence positive sur la capacité cardiovasculaire.
Le Pilates est-il nécessaire pour les personnes âgées ?
Comme c’est un exercice qui ne demande pas beaucoup d’effort et qui est non-violent, il est vraiment recommandé pour les séniors. Les os et les muscles commencent à être plus faibles et vulnérables. Faire des exercices violents peut être dangereux. Le Pilates aide à la coordination motrice de leurs membres. Il est donc très privilégié pour les personnes âgées.
Est-il nécessaire pour les femmes enceintes ?
Les femmes enceintes ont besoin de faire de l’exercice physique. Le Pilates peut être la méthode idéale, parce qu’ils leur donnent beaucoup d’avantages pour la grossesse. Le plus important est le renforcement du périnée. Le périnée soutient les organes du corps tout comme l’utérus où se trouve le bébé pendant la grossesse. Il a pour rôle de faciliter l’accouchement.
Les exercices du Pilates soulagent aussi les douleurs au dos parce que cela renforce la partie du corps qui soutient la colonne vertébrale. C’est cette dernière qui supporte le poids supplémentaire du bébé.
Le Pilates aide aussi les femmes enceintes à surveiller leur posture particulière pendant la grossesse due généralement au poids du bébé.
Le Pilates chez les enfants
Comme c’est un exercice simple qui ne demande pas beaucoup d’effort et très facile à réaliser, les enfants aussi peuvent pratiquer des exercices de Pilates dès leur plus jeune âge. Cela leur donne plus de souplesse, une posture correcte et renforce les muscles, très important pour la croissance. Il permet également d’augmenter la concentration.
Le Pilates est adapté à tout type de personnes, que vous aimez ou n’aimez pas le sport. Voilà pourquoi il a autant de succès aujourd’hui, car tout le monde y trouve l’exercice idéal pour son besoin. Faites vos exercices avec précaution et cohérence, prenez soin de votre alimentation et de votre sommeil, les résultats seront vraiment visibles.
Rester en bonne santé est un luxe que tout le monde peut s’offrir, à seule condition que l’on soit bien déterminé à atteindre cet objectif. Il suffit de suivre des gestes simples et adopter les bonnes habitudes. Si vous avez décidé de faire tout votre possible pour avoir une santé de fer, et le rester, ci-après quelques conseils qui vous aideront sûrement.
Manger consciemment
Manger consciemment est une habitude qu’il faut à tout prix avoir. Cela implique d’adopter une certaine manière de penser qui veut que l’on mange tout en tenant compte des conséquences que peut avoir notre façon de manger sur notre santé physique et mentale. Cela évite tout d’abord l’obésité.
Dans ce cas, il est de rigueur de préconiser le respect des heures de repas, de manger sainement et de choisir un régime alimentaire équilibré et diversifié si possible. En d’autres termes, ici il est question de consommer des aliments qui apportent réellement les éléments dont notre organisme a besoin pour fonctionner convenablement. Ces éléments concernent les minéraux, les nutriments et les fibres.
Privilégiez les aliments sains. On dit souvent que manger 5 fruits et légumes nous permet de prévenir et de combattre plusieurs maladies à la fois. À part cela, il faut quand même rappeler que le tabagisme est très nocif pour notre organisme. Aussi, évitez de boire de l’alcool, même avec modération, si vous tenez vraiment à rester en bonne santé. D’ailleurs, fumer et boire de l’alcool figurent parmi les causes de décès les plus courantes au monde.
Bien dormir
Le sommeil est très important pour notre bien-être. Justement, le manque de sommeil peut avoir des répercussions négatives sur notre santé physique et mentale. Quand on ne dort pas suffisamment, on peut devenir irritable, stressé… Les attitudes et pensées négatives nuisent à notre santé. C’est pourquoi le sommeil ne doit pas être pris à la légère, même si l’on pense que travailler tard dans la nuit est bien plus important que respecter le nombre d’heures de sommeil recommandé pour notre âge.
Pour votre bien-être et pour votre santé, il faut privilégier le sommeil. Effectivement, le sommeil est une réaction normale de notre organisme pour nous permettre de nous reposer et de puiser de nouvelles forces, d’où le terme « sommeil réparateur ».
Boire suffisamment d’eau afin de rester en bonne santé
Peu importe le temps qu’il fait, la quantité d’eau que nous devons boire doit varier entre 1,5 et 2 litres par jour. Sinon, il est possible de pallier l’eau avec des aliments riches en eau, comme c’est le cas de nombreux fruits (pastèque, melon, papaye, tomate, etc.).
Boire suffisamment d’eau est très bénéfique pour notre organisme, même si à elle toute seule, elle ne nous permet pas de rester en bonne santé. Par ailleurs, notre corps est constitué de 60 à 70% d’eau, donc pour rester en bonne santé, l’eau doit être en quantité suffisante dans notre organisme.
Pour finir, à part les astuces que nous venons de voir, d’autres habitudes se rajoutent à celles-ci si vous souhaitez vraiment rester en bonne santé. Pour ce faire, il est conseillé de faire régulièrement des activités physiques, de se détendre de temps en temps, et de passer de bons moments avec nos êtres chers. Tout ceci a des effets positifs sur notre état d’esprit et sur notre humeur. Quand l’esprit est sain, le reste suit.
La méditation est une sorte de gymnastique pour le cerveau. Elle consiste à faire le vide total en nous et demande une très grande concentration à l’intérieur. Elle nous aide à chasser dans notre esprit les ondes négatives, le stress, la fatigue… Les résultats sont vraiment réels et rapides.
Quelques effets concrets sur l’être humain
Elle vise essentiellement à cultiver 3 capacités de l’être humain, la première c’est de prendre conscience de tous les changements auxquels nous sommes exposés. Deuxièmement, la capacité de lâcher prise, c’est-à-dire prendre conscience de la dimension illusoire de certaines réactions, pensées ou émotions du mental, qui risquent d’amplifier notre mal-être. Et troisièmement, la faculté de cultiver la résilience, la tolérance et la bienveillance vis-à-vis des obstacles et des défis de la vie.
Quelles sont les conséquences de la méditation sur le cerveau ?
La pratique de la méditation transforme notre cerveau. Elle augmente le taux de connectivité dans le cortex préfrontal et diminue le taux d’interleukine-6. La méditation apporte donc de nouvelles connexions dans le cerveau et cette réorganisation neuronale donnerait une meilleure gestion du stress et de ses conséquences, comme l’inflammation.
Elle peut augmenter aussi la connectivité d’un réseau cérébral au repos : dans des aires importantes pour l’attention et le contrôle exécutif, à savoir dans le cortex préfrontal dorsolateral.
À force d’entrainement, on peut découvrir dans le cerveau des zones d’activité cérébrale en « mouvement » dans la région du cortex (là où se trouvent les émotions positives), ainsi qu’une production accrue d’ondes gamma.
Afin de mieux comprendre cette transformation, prenons l’exemple d’un aveugle. Lorsqu’il a perdu le sens de la vue, il pourra créer un nouveau réseau de conduits qui va compenser ce handicap en augmentant les fonctions auditives.
La méditation modifie notre cerveau. Il change et se façonne en tenant compte de nos expériences, de nos apprentissages et de nos émotions.
Que nous apporte la méditation ?
En général, elle nous procure de bonnes humeurs, réduit le stress et la fatigue. On constate que ces personnes sont comme libérées, en paix avec eux-mêmes, mais aussi avec leur entourage.
Les pouvoirs de la méditation ne se limitent pas seulement au fait de bien se sentir ou d’être détendu, elle peut aussi réduire les risques de maladies, par exemple : grâce à :
- un meilleur contrôle de la pression sanguine
- une amélioration de la concentration et de l’attention
- une amélioration de la fonction cardiaque
- un ralentissement du vieillissement
- une baisse des symptômes chez les personnes souffrant de maladies gastro-intestinales (syndrome du côlon irritable, maladie de crohn)
- une amélioration des symptômes de certaines maladies cutanées (psoriasis, eczéma)
- une manière efficace de soulager la douleur
- un renforcement du système immunitaire.
On peut voir l’étendue du pouvoir de l’esprit sur le corps, c’est vraiment impressionnant, alors profitez-en.
En associant la méditation avec vos exercices quotidiens cardiovasculaires ou musculaires vous assurez un résultat positif sur votre objectif. Intégrez des moments de méditation à votre routine quotidienne. Pour votre première fois, n’hésitez pas à consulter un spécialiste qui va vous accompagner pour les premiers exercices et vous montrer les différents types de méditation.
L’urticaire est une maladie inflammatoire de la peau. 15 à 20% de la population peut contracter cette maladie au moins une fois au cours de sa vie. Son nom provient du latin « urtica » qui signifie « ortie » à cause de sa ressemblance avec des piqûres d’ortie.
L’urticaire est aiguë quand elle dure au moins six semaines. Elle est chronique si elle évolue plus de six semaines et lorsque les crises sont récurrentes, mais non continues, l’urticaire est récidivante.
Quels sont les traitements naturels pour soigner l’urticaire ?
Il faut savoir que les solutions naturelles ne soignent pas la maladie, mais atténuent seulement les démangeaisons et les symptômes. Voici quelques méthodes naturelles qui vont vous aider à soulager ces symptômes :
- La lavande aide à soigner les plaies cutanées et à atténuer les irritations dues aux plaques d’urticaire, de plus elle va endormir la douleur et calmer les démangeaisons, c’est une méthode très efficace.
- Utiliser un sachet de glace comme compresse sur la peau pour atténuer les démangeaisons, vous pouvez aussi poser des cotons imbibés de vinaigre de cidre.
- La camomille matricaire et la camomille romaine sont des huiles essentielles qui ont pour vertu de calmer tous les problèmes de démangeaisons. Diluer une goutte de lait pour le corps et l’appliquer sur la peau.
- Éviter de porter des vêtements serrés en contact direct avec la peau pour limiter les frottements. Mettez des vêtements larges en coton si possible.
- Utiliser des crèmes à base de plantes ou d’homéopathie que vous allez trouver dans les pharmacies.
Comment le soigner ?
Le médicament le plus utilisé pour soigner une urticaire est l’antihistaminique. Il est surtout utilisé pour traiter les urticaires aiguës. Ce traitement dure une dizaine de jours pour calmer la poussée. Si la crise d’urticaire est accompagnée de nouveaux symptômes comme des manifestations digestives (diarrhée, vomissement), respiratoires (toux, essoufflement), de malaise, d’une chute de la tension artérielle, le traitement doit être rapide et urgent. Dans ce cas-là, le traitement est injectable (adrénaline).
L’urticaire chronique se traite par l’administration de l’antihistaminique de 2èmè génération qui est mieux toléré par les patients avec moins d’effets secondaires. Le traitement est de 1 comprimé par jour, mais peut aller jusqu’à 4 comprimés.
En cas d’urticaire chronique spontanée qui résiste au traitement antihistaminique, on utilise un anticorps monoclonal, l’omalizumab (xolair) qui est disponible depuis quelques années dans les pharmacies. Ce traitement donne de bons résultats.
Existe-t-il des solutions de prévention contre l’urticaire ?
En général il est impossible de prévenir les crises d’urticaire. Le plus important, c’est de connaître les causes qui ont provoqué les crises ou ses origines. De cette façon, on pourra les identifier et les éviter. Il est donc nécessaire que vous parveniez à identifier ces facteurs déclencheurs. Se souvenir du moment de l’apparition de la crise, et des aliments ou des médicaments que vous avez pris durant les 24 heures avant les premiers symptômes.
Il n’existe malheureusement pas de médicament ni de traitement qui permette de soigner de façon définitive les urticaires. Il faut seulement faire très attention avec les aliments et les médicaments, le stress, le chaud et le froid, tout cela peut être des éléments déclencheurs.
La levure de bière est l’une des plus importantes sources naturelles de thiamine (vitamine B1), de vitamines B2 (riboflavine) et B3 (niacine). On y trouve aussi de la vitamine B5 (acide panthétonique), de la B6 (pyridoxine) et de la B8 ainsi que de nombreuses protéines de qualité. Elle contient des polysaccharides, des glycanes et des manananes. Elle est faite d’une colonie de champignons microscopiques de l’espèce Saccharomyces cerevisiae, la taille varie de 6 à 10 microns.
Les bienfaits de la levure de bière
Elle est surtout utilisée pour préserver notre beauté, mais elle a aussi des propriétés médicinales qu’on peut utiliser pour soigner de nombreuses maladies.
Ses bienfaits pour les cheveux
Elle est vraiment efficace pour lutter contre la chute des cheveux. La présence en grande quantité de la vitamine B8 dans la levure de bière vous aide à avoir de beaux cheveux et limiter leur chute. Elle donne de l’éclat et de la vitalité à votre chevelure. Afin de réaliser un masque pour les cheveux, prenez de la levure de bière et mélangez-le avec 5 cuillerées à soupe d’eau tiède, laissez reposer le mélange pendant une quinzaine de minutes et appliquez le mélange sur les cheveux mouillés. Laissez agir le masque pendant 30 minutes puis rincez le tout avec de l’eau tiède.
Pour la peau
La levure de bière est aussi très efficace pour prendre soin de notre peau, notamment le visage. Elle possède des propriétés purifiantes et antibactériennes qui empêchent l’apparition des boutons. Chaque peau à son propre traitement.
Si vous avez la peau grasse, pour faire un masque, diluez la dans de l’eau tiède afin d’obtenir un mélange comme de la pâte homogène. Laissez reposer le tout pendant 15 min. Après, appliquez-le en couche épaisse sur votre visage et laissez agir pendant 20 min puis rincez avec de l’eau tiède.
Si la peau de votre visage est sèche, mélangez la levure de bière avec un peu d’eau tiède et laissez reposer pendant 15 min. Préparez un autre mélange (1 jaune d’œuf avec 1 cuillère à soupe d’huile végétale), puis mélangez les deux et appliquez sur le visage. Laissez poser pendant 15 min avant de bien rincer avec de l’eau tiède.
Les bienfaits pour les ongles
Elle est aussi très efficace pour avoir de beaux ongles. Les différents vitamines et minéraux indispensables pour soigner les ongles mous et cassants sont présents dans la levure de bière. De plus, elle active la synthèse de la kératine qui est un des composants principaux de l’ongle. Grâce à toutes ces vertus nutritionnelles de la levure de bière, les ongles sont beaux, ni cassants ni mous et repoussent très vite. Elle soigne les ongles striés et évite les dédoublements.
Prenez de la levure de bière, mélangez avec de l’eau tiède de même quantité, laissez reposer le mélange pendant 30 min, puis appliquez sur les ongles, laissez agir pendant 15 min puis rincez.
La levure de bière en médecine
Elle est aussi très efficace pour soulager les problèmes de digestion. Elle contient une souche bactérienne, saccharomyces cerevisiae qui va stimuler votre flore bactérienne en agissant comme un probiotique. La levure va renforcer la flore intestinale pour lutter contre la constipation chronique, les diarrhées, les gastro-entérites, les obstructions intestinales.
Elle est aussi très efficace pour lutter contre les brulures d’estomac et les remontées acides et les douleurs gastriques. La levure de bière renforce le travail du foie et de la vésicule biliaire, indispensable pour la lutte contre les intoxications, les hépatites…
Grâce à la richesse de vitamine B présente dans la levure de bière, elle augmente grandement la vitalité et l’énergie de tout l’organisme. Sous forme de cure, c’est un véritable remède contre la fatigue chronique, le stress… elle apporte au cerveau l’élément nécessaire à la production de neurones et neurotransmetteurs indispensables à son bon fonctionnement.
La levure de bière est connue pour ses bienfaits depuis très longtemps. C’est un excellent reminéralisant. Les vitamines et protéines d’origine végétale sont entièrement biodisponibles, donc facilement assimilables et exploitables par l’organisme humain.









